10 films de science-fiction dystopiques que Kafka approuverait

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Le film dystopique est un genre qui existe depuis presque aussi longtemps que les films eux-mêmes. Il y a apparemment quelque chose d'éternellement attrayant à regarder vers l'avenir et à ne voir que le négatif

En effet, cela ne devrait pas nous surprendre que tant de dystopiques la science-fiction les films - en particulier ceux qui se concentrent sur l'aliénation, l'absurdité et la vive angoisse existentielle - seraient également appel à Franz Kafka, un auteur dont les œuvres ont exploré ces sentiments plus habilement que presque n'importe qui autre. Les films ici sont parfaits pour votre Kafka intérieur, un rappel à quel point l'existence humaine peut être sombre.

10 Rapport minoritaire (2002)

Dans une grande partie du travail de Kafka, il y a un sentiment d'aliénation de l'individu, des personnes désynchronisées avec le monde qui les entoure. Ce genre de sensibilité est bien en évidence dans ce film, qui donne vie à un avenir dans lequel les crimes sont évités en arrêtant ceux qui les commettraient à l'avance. Il dépeint un monde dans lequel l'individu est à la merci d'un État corrompu, où le seul espoir réside dans la rébellion et l'exposition de la pourriture en dessous.

9 Supermarché Kafka (2019)

Assez convenablement, ce film a en fait le nom de l'auteur juste là dans le titre. C'est aussi une bonne idée, car il s'agit d'une exploration brûlante des nombreuses choses qui affligent actuellement notre culture et notre société, conduisant au profond malaise que nous ressentons tous. Bien que ce soit un film relativement court, il y en a assez ici pour nous rappeler les coûts énormes du mercantilisme, non seulement pour la société dans son ensemble, mais aussi pour la psyché individuelle.

8 eXistenZ (1999)

David Cronenberg a la réputation bien méritée de créer des films effrayants et profondément dérangeants dans la façon dont ils dépeignent les façons dont nous pouvons nous aliéner non seulement de notre société et de ceux qui nous entourent, mais de notre corps. Dans ce film, les personnages vivent dans un monde dystopique où la technologie du jeu a tellement évolué qu'elle fait désormais littéralement partie du corps humain.

Le film n'est pas pour les dégoûtés, mais Kafka apprécierait certainement la façon dont le film explore l'aliénation.

7 La Terre tranquille (1985)

Si les années 80 sont une décennie plus connue pour ses films d'action et catastrophes que pour ses dystopies, ce méconnu gem parvient à capturer une partie de l'angoisse qui habitait sous la surface de la décennie apparemment triomphante extérieur. Ce film suit trois personnes laissées sur Terre après qu'une catastrophe ait anéanti la population. La fin est vraiment énigmatique, et c'est précisément l'inconnaissance de son sens qui fait de ce film quelque chose que Kafka, toujours soucieux de l'absurde, apprécierait.

6 Évasion de New York (1981)

Ce film, qui exploite clairement les préoccupations concernant le crime qui se répercutent dans toute la société, dépeint un avenir dans lequel tout Manhattan a été transformé en prison. Réalisé par John Carpenter, c'est un film maussade et parfois très étrange, nous plongeant dans un futur qui semble trop réaliste mais aussi qui nous fait examiner notre propre paranoïa et névroses. C'est précisément le moment d'absurdité surréaliste du film qui en fait l'un de ces films que Kafka aurait apprécié.

5 Vert Soylent (1973)

Les années 1970 ont été une décennie un peu sombre, les États-Unis luttant pour donner un sens aux événements traumatisants. Ce film est un condensé parfait de ces préoccupations, car il montre un avenir où la croissance démographique a conduit à une crise alimentaire dans le monde. L'énigme centrale du film tourne autour de la substance titulaire, que le héros du film tente de démêler. C'est un portrait brûlant et inconfortable d'un avenir où l'existence elle-même semble tenir à un fil, et où l'individu est finalement impuissant devant la nature et l'État.

4 La planète des singes (1968)

Même si ce film est devenu un classique de science-fiction, même ses fans dévoués doivent admettre qu'il y a quelque chose de plus qu'un peu absurde dans la prémisse de singes gouverner une planète où les humains ne sont guère plus que des bêtes. Cependant, ce sont précisément les moments les plus absurdes du film, ceux dans lesquels des paroles familières sont transformées en humour, qui deviennent finalement les plus effrayants. Ils sont un puissant rappel à la fois pour le héros du film, l'astronaute Taylor, et pour ceux d'entre nous assis dans le public qu'il y a, en fait, quelque chose de plus qu'un peu absurde dans la domination de l'humanité sur notre planète.

3 Tête à effacer (1977)

Aucune liste de science-fiction dystopique - en particulier celle centrée sur Kafka - ne serait complète sans au moins un film du réalisateur acclamé (et souvent très étrange) David Lynch. En fait, Lynch a dit carrément que son écriture du scénario avait été influencée par les histoires de Kafka, et on peut le voir dans le récit et les visuels très étranges et aliénants du film.

C'est l'un de ces films qu'il faut voir pour le croire, et une fois que vous l'avez fait, vous vous demandez peut-être: qu'est-ce que je viens de regarder? Rien ne pourrait être plus Kafka que cela.

2 Ne me laisse jamais partir (2010)

Il y a quelque chose dans le corps humain qui semble se prêter au film de science-fiction dystopique. Dans ce film, une production britannique, on nous montre un monde dans lequel certaines personnes sont condamnées à se faire prélever leurs organes afin de contribuer à prolonger la vie des autres. C'est un film d'une beauté envoûtante, impliquant à la fois une romance vouée à l'échec et le pouvoir de l'art. C'est précisément la nature obsédante du film, ainsi que l'absurdité de la vie humaine face à la cupidité des autres, qui en font un que Kafka aimerait.

1 L'île (2005)

Bien que Michael Bay soit surtout connu pour ses films mettant en scène de nombreuses explosions et des femmes légèrement vêtues, ce film est en fait un film plutôt exploration réfléchie de la nature de l'humanité et s'il est possible de trouver un vrai sens dans un monde de plus en plus aliéné. Malgré le fait qu'il ait une fin heureuse, il ne fait aucun doute que Kafka approuverait la façon dont le le cinéma nous oblige à confronter notre complaisance dans l'exploitation d'autrui et l'absurdité de cette complaisance.

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